Lac de Guery, Sancy, Auvergne – la rencontre entre la forêt, la plaine, un lac, une chaîne de montagnes et le ciel
L’été est une période stimulante qui autorise de longues journées, présente un fort ensoleillement, des éclairages intéressants à l’aube et au crépuscule. Cependant la période de mi-juillet à mi-août est la moins attrayante : peu de jeux de lumière, des brumes de chaleur qui peuvent créer du flou lorsqu’on utilise un télé, une lumière dure – seulement 2h après l’aube – produisant un éclairage plat.
Les arbres et les plantes fleurissent, mais le paysage présente souvent une profusion de verts, soit une monotonie tonale, avec peu d’impact contrasté ou visuel. Or un panoramique contient une grande quantité d’informations visuelles ; si trop de valeurs tonales et de textures se retrouvent semblables, l’image ne convainc pas.
Il faut ainsi s’atteler à chercher des contrastes dans le paysage et explorer les limites, quand par exemple une forêt rejoint une rivière. Les photographies puissantes sont le résultat de contrastes – entre la lumière et l’ombre, entre deux couleurs, entre une lumière et une autre lumière. Ces juxtapositions sont fondamentales pour le succès d’une composition.
Le photographe Galen Rowell (1940-2002) énonçait ainsi sa théorie de paysage dynamique :
« Les espaces les plus intéressants du monde de la nature sont les limites, les arêtes, les frontières entre des reliefs, les endroits où l’océan se mêle à la terre, les prairies jouxtant les forêts, les bois atteignant les sommets. Ces séparations géographiques intéressent les scientifiques de la même manière que ces lignes de lumière me fascinent » (Mountain Light).
Aussi, pour les prochaines Grandes Vacances, partez explorer les limites 😉
Sujet tres interessant 🙂 et continuez comme ca