Baie de Cannes et Massif de l’Esterel, Côte d’Azur, Alpes-Maritimes
Fin décembre 1997, j’achète mon premier appareil panoramique, le Fuji G617.
J’habite alors Antibes Juan-les-Pins. La baie, son port sont les premiers clichés pris… mal pris plutôt. Tout est manuel. Il faut apprendre à insérer un film 120 et bien le tendre. Mesurer la lumière incidente avec un posemètre indépendant. Les premières diapositives sont sombres, le vignettage trop présent. Il faut diaphragmer suffisamment et bien utiliser le filtre gris concentrique afin d’homogénéiser la luminosité sur l’ensemble de l’image. Le pseudo-viseur indépendant occasionne des cadrages décentrés en haut et à droite par rapport à ce que je souhaite réellement saisir. Je fabrique un verre-dépoli à l’aide d’un calque, et, sous un drap noir, je vois enfin ce qui, dans le quadrillage du viseur, est réellement cadré. Quelques week-ends à domestiquer l’engin, je suis enfin prêt.
Pour ma première image, je choisis la baie de Cannes. Repérage sur la colline de Super-Cannes jouissant d’une vue panoramique sur la baie. Enfin… du moins au temps du funiculaire abandonné en 1966, car déjà à l’époque, en ce début janvier 1998, les innombrables villas serrées les unes contre les autres ne m’autorisent plus une percée assez large. Reste le pylône de l’observatoire dominant la gare d’arrivée. Désaffecté en 1986, les premières marches, à hauteur d’homme, manquent, certainement afin que personne n’accède au sommet. Mon amie Valérie (cf. page contact), m’aide à me hisser, moi et tout mon matériel, jusqu’à la première marche restante. Commence la marche dans l’escalier tournant et étroit, avec un pincement au coeur… cette tour est-elle désaffectée car délabrée ? … On se rend deux matinées tout en haut, bien avant l’aube. Finalement, je garde le panorama de ma première virée, le 18 janvier 1998.
Voici donc : la baie de Cannes avec, en toile de fond, les massifs de l’Esterel et du Tanneron, depuis l’observatoire de Super-Cannes.
PS : Ref. 7.3 soit la 3e image de ma 7e pellicule, chargée pour l’occasion. En comptant 4 images par film, il m’aura donc fallu 6 films d’essai soit 24 photos.