Ce contre-jour rend les vignes flamboyantes, tout en minimisant les feuilles mortes ou malades et les trous laissés par les feuilles tombées. Chaque détail est anticipé, pensé pour produire un paysage dramatique.
Avec la pratique assidue de la photographie, la pression de réussir augmente. Gagner sa vie pour les pros, prouver sa valeur pour les amateurs expérimentés. Cette pression nous handicape et bride notre créativité. Comment résister et donner le meilleur de soi ? Comment se libérer de nos formatages, de nos peurs et de nos attentes ?
D’abord, en étant honnête et authentique, en dévoilant son âme, en se détachant des règles et des désirs des autres. Nos photos doivent refléter qui nous sommes vraiment, nos pensées, nos émotions et notre imaginaire.
Ensuite, en sortant légèrement de sa zone de confort (état de flow*1), en affrontant nos peurs face à l’inconnu et le hasard. Le plaisir de nouvelles expériences nous amène à évoluer et créer des images plus fortes.
De petites améliorations régulières amènent, au final, à une grande transformation et donc une amélioration importante de la qualité des images créées. Tout doit être maîtrisé : préparation physique, connaissances techniques, sens de la composition, planification, visualisation mentale…
Enfin, en regardant intensément*2, comme en pleine conscience. Notre cerveau aime nous faciliter la vie en prenant des décisions automatiques à la lueur de nos expériences et de nos acquis. Cela aide grandement mais nous limite parfois. Agissez capricieusement, comme un enfant, à l’écoute de vos émotions et de ce qui vous passe par la tête 😉
*1 concept qui peut changer votre vie, voir le livre Vivre de Mihaly Csikszentmihalyi
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*2 voir mon billet